Le Sexage

Ci dessus :  Hémipénis de "Daboia Mauritanica" en érection, chez cette espèces, les extrêmités des organes sont garnies d'épines...

 

"Les Hémipénis porte un sillon séminal qui facilite l'écoulement du sperme

L'hémipénis des "Typhlops " et des "Leptotyphlops"  comporte un sillon séminal simple comme l'est celui des "Cylindrophis" (Uropeltidés) ou des "Dysapeltis" (Colubridés)

Chez d'autres espèces, le sillon est bifurqué, soit avec un hémipénis simple (Les Boïdés du genre Epicrates), soit avec l'hémipénis lui-même bilobé, ou profondément divisé(Elapidés, Vipéridés)

 

La plupart des couleuvres sont dotées d'un hémipénis asymétriques dont le sillon séminal simple se termine sur un lobe de grande taille

La surface des hémipénis est ornée de papilles ou d'épines

C'est le cas chez un crotale des bambous (Trimeresurus Stejnegeri)

 

Chez le genre "Prosymna", Colubridé fouisseur Africain, les hémipénis sont extraordinairement longs, presque autant que la queue

Les hémipénis des serpents offrent des formes très diverses, sphériques,en massue ou en "corne d'escargot"

D'autres sont lisse comme chez certains "Trimeresurus"

A l'autre extrême, ils sont filiformes (longs et fins) comme chez les "Psammophis Malpolon ou Psammopylax"

 

 

 Texte et Photo de Yannick Vasse

 

Mise en pratique

Pour les serpents, il y'a différentes manières de connaître le sexe des individus, il est préférable de faire sexer un serpent par des personnes confirmées

 

 

Le Sexage par éversion (a ne pratiquer que sur les jeunes spécimens) :

Le Sexage par sondes :

Quelques différences entre les sexes

Chez les serpents, il est possible de différencier à vue d'oeil un mâle d'une femelle chez une même espèce mais il n'est pas toujours évident et cela ne reste qu'une "suggestion"

 

En effet, chez pas mal de Boïdés (Python et Boa) les mâles sont souvent plus petits que les femelles à l'âge adulte, certaines espèces vont par exemple atteindre, pour les femelles, une taille adulte avoisinant les deux mètres, contrairement aux mâles qui eux, se situeront aux alentours des un mètre cinquante. Ceci n'est qu'un exemple puisque de nombreuses espèces atteignent des tailles très variables à l'âge adulte et il n'est pas rare aussi de rencontrer des femelles plus petites qui peuvent être considérées comme des mâles si on se fit réellement à cette petite différence de taille, d'où le terme ici de "suggestion"

Le Python "Morelia spilota harrisoni" avoisinne une taille de deux mètres pour les femelles et de un mètre vingt à un mètre soixante pour les mâles, mais il n'est pas rare de rencontrer des femelles plus petites...

 

Une seconde méthode consiste à compter le nombre d'écailles "retro-cloacales", ce sont des écailles se situant entre le cloaque et le bout de la queue, facile à distinguer sur le reste d'exuvie (mue) mais cette méthode n'est pas fiable à 100% et le nombre d'écailles et vraiment variable d'une espèce à l'autre, il faudrait donc connaitre celui-ci réellement pour chaque espèce...

 

Chez le Python regius, les mâles ont environ 40 écailles "retro-cloacales" contrairement aux femelles ou le nombre varie en moyenne de 27 à 35/36 écailles

 

Chez les Viperidae, les femelles ont en général une teinte plus claire, des couleurs ou des motifs que les mâles n'ont pas...

Hemipénis chez un mâle Elaphe schrenckii pendant accouplement

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